Les financements internes
Dans un premier temps, on peut classer les différents types de financements d’entreprise en deux grandes catégories : les financements internes et externes. Les financements internes correspondent à la capacité de l’entreprise à s’autofinancer, grâce à des apports personnels par exemple. Plusieurs types de financements internes existent.
Les fonds propres
En premier lieu, les fonds propres correspondent aux sommes versées par les associés et les actionnaires. Ils sont issus des apports en capital, mais peuvent aussi provenir de subventions d’investissement.
Le capital social par exemple, correspond à l’apport initial en capital des associés au début de la création de l’entreprise. Ces fonds sont considérés comme définitifs, et doivent rester de manière durable dans l’entreprise. Ils ne peuvent être récupérés qu’en cas de liquidation de la société, ou par le biais de vente d’actions, de parts sociales ou de titres reçus en échange d’apports.
Ce capital initial est versé sur un compte bancaire ou bien chez un notaire pendant la signature des statuts de l’entreprise. Puis, ces fonds sont injectés dans la société après son immatriculation, et peuvent alors être utilisés comme investissements pour financer les besoins d’exploitation de l’entreprise.
Le compte de l’exploitant quant à lui intervient dans le cadre d’une entreprise individuelle, c’est-à-dire sans capital social ni compte courant d’associé. Le compte de l’exploitant détaille les apports en fonds ainsi que les retraits effectués par l’exploitant. Ce dernier n’est pas tenu de conserver ses apports dans l’entreprise, ce compte est donc fluctuant.
Les subventions d’exploitation sont des fonds versés généralement par des collectivités territoriales, sans obligation de remboursement de la part de l’entreprise. Ces fonds sont inscrits en capitaux propres, et sont mis à disposition de l’entreprise de manière définitive (sauf non-respect des conditions imposées par la collectivité). Les subventions d’exploitation servent en général à financer des charges d’exploitation, et sont intégrées au résultat, au même rythme que l’amortissement du bien qu’elles servent à financer (par exemple un amortissement sur 10 ans implique que l’entreprise intègre chaque année 10% de la subvention reçue en produit).
Enfin, la levée de fonds consiste à faire entrer des investisseurs extérieurs dans le capital de l’entreprise. Ces investisseurs apportent un investissement en fonds propres ou quasi propres, en contrepartie d’une participation au capital social de la société. C’est une solution largement privilégiée par les start-up notamment. Cependant, les levées de fonds s’adressent surtout à des entreprises à fort potentiel, ou à des activités innovantes, dans la mesure où les investisseurs cherchent à réaliser une plus-value en prévision de revendre les titres par la suite.
L’avantage d’une levée de fonds est que l’argent injecté dans la société n’a pas vocation à être remboursé, c’est un apport en capital, qui permet également à l’entreprise de bénéficier d’un nouveau réseau professionnel.